L’AE Paysanne
Nourrit Les Gens
C’est en s’engageant dans ce mode de vie, et en partageant les connaissances et l’expérience avec d’autres paysans, que de nouvelles connaissances pour cultiver des aliments dans un climat changeant sont créées et que l’agroécologie paysanne est construite. La nourriture doit être cultivée pour les gens, pas pour le profit.
Les paysans doivent cultiver pour un cycle sain d’éléments nutritifs sur leurs fermes, pas dans un cycle de dépendance.
L’AE Paysanne
Est basé sur la science
L’approche agroécologique est basée sur la science et fournit une plate-forme unique pour le développement et l’intégration de technologies bénéfiques. Les technologies contribuent à la souveraineté des paysans sur leur production, leurs territoires, leur culture et leur vie, et si elles peuvent contribuer à la justice climatique, alors elles peuvent également contribuer au mode de vie paysan. Mais elle s’oppose à tout type de technologie utilisée par les élites des entreprises pour prendre le contrôle des systèmes alimentaires, et qui empiète ou érode les droits des producteurs et des consommateurs de denrées alimentaires, le tout au nom de l’augmentation de leurs profits.
L’AE Paysanne
Construit Les Communautes
L’agroécologie paysanne, et les connaissances sur lesquelles elle repose, est un système de collaboration étroite avec la communauté et de connexion intense à la terre et à l’écologie locale. Elle produit déjà des résultats dans la lutte contre le changement climatique. Cependant, ce progrès est entravé à chaque étape par le système actuel qui exige le profit de la production alimentaire.
L’AE Paysanne
Construit l’AUTONOMIE
Les entreprises agroalimentaires ont le pouvoir de convaincre les gouvernements et les communautés paysannes d’investir dans leurs produits, tels que les engrais, les pesticides et les semences améliorées.
Ils les vendent comme la solution pour faire pousser des récoltes plus nombreuses et de meilleure qualité. Ce sont de fausses solutions, qui renforcent la dépendance vis-à-vis de l’agro-industrie des entreprises, érodent progressivement les connais- sances locales et traditionnelles et, par conséquent, assurent leurs profits, tout en rendant les paysans plus vulnérables.
Ces entreprises ont des programmes souvent soutenus par les gouvernements et encouragent les producteurs à s’endetter afin d’accéder à des produits d’entreprise. Au final, cela laisse les paysans endettés, avec des systèmes de production dégradés, et lorsque les saisons ne se comportent pas comme prévu (à cause du changement climatique, de la dégradation des sols et autres), les paysans se retrouvent à la fois avec de faibles rendements et une dette qu’ils ne peuvent pas rembourser.
Cela empêche énormément la capacité des producteurs paysans à l’usage des pratiques qui construisent dans le sol et refroidissent la Terre.
L’agroécologie paysanne est un outil précieux, capable de briser ces cycles de dépendance, en restaurant les sols dégradés en protégeant et en améliorant la souveraineté alimentaire (y compris la souveraineté semencière) des com- munautés paysannes, et en garantissant l’accès aux territoires nécessaires à la production alimentaire et à la vie communautaire en général.
L’AE Paysanne
C’EST LA RÉSISTANCE
Les grandes entreprises agroalimentaires, en faisant partie du système alimentaire du marché mondial, créent une demande pour leurs engrais et font en sorte que les paysans doivent payer pour continuer à cultiver.
En utilisant des engrais chimiques et des pesticides qui endommagent le sol et piègent les agriculteurs à acheter plus de produits chimiques aux entreprises agroalimentaires. Le pouvoir doit être rendu aux paysans qui font le travail et ont les connaissances nécessaires pour nourrir le monde. Les solutions agro-industrielles, fondées sur l’idée d’une croissance économique constante quelles qu’en soient les conséquences, ne résoudront pas le problème.
Les pratiques agricoles issues de la Révolution Verte obligent les producteurs alimentaires à s’endetter fortement et à produire des aliments pour l’exportation d’une manière préjudiciable à l’environ- nement. En pratiquant l’agroécologie, la base conteste cet extractivisme, et se bat pour la justice climatique.